L’univers des grands auteurs humanistes tels que Pétrarque, Dante et Du Bellay a inspiré les compositeurs: Liszt au XIXème comme Tartini avant lui écriront des chefs d’œuvres où virtuosité et sensibilité requièrent des interprètes de talent. Ce fut le cas lors de ce concert avec Guilhem Fabre au piano et François Pineau-Benois au violon. Un bel enthousiasme, une grande aisance et la musicalité exceptionnelle des deux jeunes musiciens ont su conquérir le public. Pour l’occasion, François Pineau-Benois jouait le « Genève », le violon de Lucien Durosoir pendant la Grande Guerre tandis qu’un Steinway résonnait sous les doigts de Guilhem Fabre. La voix puissante et expressive d’Alain Carré a su nous guider dans les méandres de cette langue si riche et évocatrice qui ponctuait les œuvres de ce beau programme.
Rappelons que ce concert s’inscrivait dans les célébrations du 500ème anniversaire de la mort de Léonard de Vinci programmées par la Région Centre-Val de Loire.
François Pineau-Benois et Guilhem Fabre lors du concert du 23 mars 1019