Après quelques hésitations le ciel s’est dégagé et le cadre s’est dévoilé idéal, la scène installée avec
en fond de décor les vitraux de l’abbatiale et les grands arbres de la cour pour ponctuer l’espace.
Guilhem Fabre avait imaginé un programme ambitieux de pièces emblématiques du répertoire. Pour
chacune d’entre elles, il a fourni quelques commentaires pour guider l’auditeur. Le public a apprécié
son engagement et son interprétation toute en fougue et finesse aussi bien dans l’Appassionata de
Beethoven que dans la première Ballade de Chopin ou l’Impromptu de Schubert. La nuit installée,
nous avons retrouvé le silence avec deux pièces intimistes de Bach-Siloti et de Sibelius… la magie
avait opéré !
Ce concert en plein air nous a permis d’accueillir un public parfois plus réticent à la musique classique
et de souscrire au projet d’uNopia porté par Guilhem Fabre qui souhaite, avec son camion-scène,
partager sa passion avec des publics plus larges.
© Photo : Guilhem Fabre ©Helene Dhams